La profession de chauffeur VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) consiste à prendre en charge des passagers ayant réalisé une réservation au sein d’un véhicule haut de gamme, et à les amener à destination. Le conducteur se démarque rapidement d’un chauffeur de taxi en faisant preuve d’une conduite irréprochable durant son service, en plus d’afficher une excellente présentation en toutes circonstances. Son indépendance ou affiliation à de nombreuses plateformes lui imposent une souscription d’assurance VTC afin de le couvrir en cas d’accident, et celle-ci est notamment régie par des législations spécifiques.
Assurance VTC : le cadre légal à respecter
La loi soumet directement tous les chauffeurs VTC aux mêmes obligations d’assurance que les taxis, et ces derniers ne sont plus en mesure de rester assurés en tant qu’automobiliste particulier. En effet, le contrat d’assurance VTC doit désormais contenir une couverture professionnelle de responsabilité civile (RC pro exploitation), qui prend en compte l’activité de transport à titre onéreux. Cette formule d’assurance couvre donc tous les dommages corporels, matériels et immatériels suivant les manquements au rôle du chauffeur vis-à-vis du client (retard, bagage endommagé, etc.).
Les garanties supplémentaires comme la garantie juridique peuvent devenir essentielles pour prévenir les éventuels conflits juridiques. En outre, les garantis vols, incendie et protection du chauffeur couvrent les dégâts occasionnés suite à un sinistre, et le conducteur sera en plus indemnisé pour tout frais médical. D’ailleurs, le recours à un courtier en assurance sur un site spécialisé est généralement recommandé pour trouver la meilleure offre d’assurance adaptée à chaque profil de conducteur.
Les critères à prendre en compte pour faire le bon choix d’assurance
De nombreuses offres d’assurance VTC sont disponibles sur le marché, et elles sont susceptibles d’inclure un nombre de garanties différent à des tarifs relativement comparables. L’option d’assurance la moins chère ne sera donc pas la plus avantageuse, car elle ne contiendra que le minimum légal dans le contrat. L’analyse et la comparaison des offres sont en outre obligatoires avant de s’engager auprès d’un organisme d’assurance. Certains établissements forment par ailleurs des partenariats avec une multitude de plateformes, et proposent ainsi des remises aux conducteurs inscris.
Certains points non associés à l’assurance sont également à retenir lors du choix d’une assurance. Par exemple, si l’assuré n’est pas l’unique conducteur du véhicule, ce dernier devra vérifier que son contrat s’applique pour plusieurs chauffeurs VTC en y intégrant une garantie multiconducteur. De plus, si la voiture est utilisée dans un contexte de transport luxueux, les assurances délivrant un véhicule de remplacement ou attribuant une indemnisation dans la limite de la valeur neuf en cas de sinistre deviennent indispensables.
Le RC pro circulation
En complément de l’assurance RC pro exploitation, le chauffeur doit couvrir son véhicule avec l’assurance RC circulation afin d’être officiellement habilité au transport de personnes. Cette assurance VTC requiert uniquement le minimum légal avec une formule au tiers, mais les professionnels indépendants sont conseillés d’opter pour une assurance intermédiaire ou tous risques s’ils circulent régulièrement sur des trajets relativement longs. Il faut toutefois noter que le prix d’une assurance RC pro circulation est significativement plus élevée qu’une assurance RC pro exploitation.